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Timothée Ervin, né en 1925, a un passé dur considérant le fa
Timothee
it qu’il est orphelin et a plus d’un problème psychologique. Malgré tout, il reste un enfant bon et sage. Même que, un été, il voulut se dédier au bon Dieu pour peut-être devenir séminariste, dans le futur. Tout cela échoua, cependant, à cause d’un malheureux et sinistre incident.


Description physique[]

Pour l’âge de douze ans, Timothée a plutôt l’air jeune et innocent : de petite taille, figure délicate et cheveux noisette fins qui lui tombent juste en en haut des cils. Il ressemble à un enfant typique dont tous pourraient approcher facilement. Ses grands yeux, eux aussi d’un brun clair, pourraient surement envouter plusieurs avec un certain charme adorable; mais, ce n’est pas le cas. Notre mignon garçon, bien que joli, porte un look quelque peu sombre qui dégage une aura de mystère et de tristesse. Il ne se tient jamais droit, comme pour essayer de passer inaperçu, et préfère garder les mains dans les poches et la tête basse. En bref, Timothée ressemble plus à un pauvre chiot abattu à coups de pieds qu’un enfant normal de douze ans. 

Desciption psychologique[]

Si on devait décrire la personnalité de Timothée en quelques mots, ce serait : silencieux, solitaire, nerveux et méfiant. Il n’a jamais été du genre à se faire des amis, préférant depuis toujours la compagnie de ses pensées seules. Effectivement, cela est dû au fait qu’il ait été abandonné depuis un si jeune âge, qu’il ne s’en rappelle point. Par conséquent, l’enfant dut grandir très rapidement. Il a alors de la difficulté à faire confiance aux gens et vaut mieux pour lui de rester réservé. Malgré tout, il ne tuerait ni la moindre mouche; le petit Ervin peut être gentil et doux comme un lapin, s’il se laisse approcher bien sûr. Néanmoins, depuis un an, l’enfant est diagnostiqué avec de l’anxiété et paranoïa. Ceci est à cause du meurtre qu’il a témoigné dans la chapelle de l'Église du village, un été. Depuis ce jour-là, il y a certains soirs où Timothée Ervin ne peut fermer l’œil, traumatisé par des délires qui lui glacent le sang.

Description Sociale[]

À la surprise de plusieurs, Timothée ne vient pas de St-Village, mais plutôt de Trois-Rivières. C’est là que ses parents biologiques (qui restent encore méconnus) l’ont laissé, tout seul contre le monde pour des raisons qu’on pense être économiques. À travers les années, il fut adopté par quelques familles qui prirent pitié en lui, mais pour jamais plus d’un court nombre de semaines. Car alors, encore une fois, notre personnage s’échapperait, poussé par la suspicion et le scepticisme insistant en lui, et terminerait donc dans une autre maison où le cycle ne ferait que recommencer à nouveau. Puis, après le malheureux accident qu’il vécut à St-Village, tout se compliqua davantage pour lui. Heureusement, Fernand Gauthier et sa femme, Lisette, décidèrent le l’aider pour de bon et, cette fois-ci, Timothée se laissa faire, réalisant qu’il avait besoin de leur aide. Encore à ce jour, il habite avec eux, mais ne va plus à l’Église comme les autres habitants : le lieu de l’horrible crime.

Notices Biographiques[]

Timothée Ervin avait onze ans à ce moment-là. C’était le début d’un été extrêmement chaleureux et, enfin, il arriva à St-Village. Toutefois, les semaines passèrent et il se rendit vite compte que vivre sa vie de vagabond plus ou moins confortable serait difficile à vivre : une canicule frappa sur le village et ce fut trop fatigant de passer ses jours dehors comme il l’aurait préféré. Alors, il décida de s’installer dans l'Église  du village, pensant qu’y étudier pour un temps pourrait aider; ou du moins jusqu’à ce qu’il fasse raisonnablement frais dehors. Rapidement, on l’accepta comme étudiant au séminaire et il y débuta, très à l’aise, à sa surprise. Tout se déroula bien pour un mois, jusqu’à l’atroce jour qui changea sa vie. Le curé Barnabas St-Trépanier leur avait donné une plus grosse portion de gruau cette journée-là et, le petit Ervin l’avala d’un coup. Un autre jeune, cependant, fut capricieux et, après quelques minutes de ses ridicules plaintes, Barnabas n’en put plus : il noya sans pitié l’enfant dans la cuvette d’eau bénite. Ahuri et épeuré, Timothée s’enfuit devant la scène et ne revint jamais au maudit lieu.

Pendant des semaines après le meurtre, il fut hanté de délires, visions, cauchemars à n’en plus finir; et ce, non seulement durant la nuit. L’été était parti il y a longtemps et, maintenant, un automne bien tranquille pour St-Village s’était installé. Un après-midi, lorsqu’il errait dans La Forêt pour récolter des baies, des cris se firent entendre. Le pauvre Timothée était bien habitué à entendre voix hurlantes pareilles à cause de la paranoïa qui vivait en lui, donc il ne fit que boucher ses oreilles et attendre qu’elles partent. Cependant, cela dura jusqu’au soir et il n’y avait toujours aucun signe qu’elles allaient terminer un moment donné. Il leva la tête, après des heures à rester debout dans la même position, et ne vit rien à cause de l’obscurité. Effrayé, il se mit à courir droit devant, ne sachant quoi faire. Puis, il trébucha sur une le sol instable et s’égratigna les deux mains et genoux jusqu’au sang. C’est là qu’il vit une paire d’yeux rouges comme le feu à sa droite, pour l’instant d’une seconde. Et, enfin, les cris cessèrent. Lentement, les bruits normaux de la forêt revinrent et tout sembla calme. Alors, il se mit à sangloter et essayer de marcher jusqu’au centre du village, sachant que personne ne le croira jamais à cause de ses troubles.

L’histoire avait paru dans tous les journaux; étrangement, il n’était pas le seul à avoir vécu une telle chose. Des douzaines de gens voulaient donc l’interroger et lui en parler : après tout, comment est-ce que leur parfait petit village était si rempli de surnaturel et inexplicable? Lui, dédaignant se confier aux autres, ne disait un mot, ce qui intriguait d’avantage le monde et ne faisait qu’encore plus de journalistes, scientifiques et photographes viennent le voir. Il essayait en vain de se cacher dans les ruelles les plus éloignées du village, mais rien ne faisait. Un matin où il fut dissimulé derrière les poubelles de la boucherie pour essayer de sauver des morceaux de viande plutôt frais, Fernand Gauthier le trouva. Et, pour une fois, Timothée ne s’enfuit pas; il y avait quelque chose de bizarre chez cet homme… quelque chose d’envoutant pour lui. Il avait la capacité d’attirer le monde, ou du moins l’inapprochable Ervin, avec facilité. Finalement, celui-ci accepta d’aller vivre chez lui et sa femme, se disant qu’il aurait besoin d’un refuge pour l’hiver et qu’ils paraissaient tout à fait aptes de prendre soin de lui. Enfin, c’est depuis ce moment-là que ces trois (Timothée, Fernand et Lisette) forment une mignonne « famille », considérant que les Gauthier avaient désespérément envie d’un enfant à eux-mêmes.

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